✨ Dans les coulisses de mon dernier patchwork : du choix des couleurs au dernier point de quilting
Le point de départ d’un nouveau patchwork, c’est souvent un mélange d’ingrédients : un modèle repéré au détour des réseaux, un joli paquet de tissus oublié dans le stock, et l’envie de tester une nouvelle technique ou de relever un défi personnel.
Cette fois, c’est une formation récente sur le logiciel ProStitcher Designer qui a tout déclenché. J’avais envie de pratiquer ce que j’y avais appris tout en créant un patchwork haut en couleur. Voici les étapes de ce projet, de la première idée au dernier point de quilting.
🧵 1. Trouver l’inspiration : le choix du modèle
J’ai eu un vrai coup de cœur pour le modèle « Cosmic Feather » de Taralee Quiltery, aperçu sur les réseaux sociaux. Le fait que Karlee Porter, une quilteuse dont j’ai suivi les cours, le réalisait en même temps m’a encore plus motivée à me lancer.
Les formes et les dimensions sortaient de ma zone de confort, ce qui était parfait pour un projet challengeant. Sans surprise, j’ai opté pour la version grande taille — j’adore les patrons XXL !
🎨 2. Composer la palette : le choix des tissus et des couleurs
Le modèle se construit à partir de bandes de 2 pouces. Je voulais un rendu très coloré, dynamique, joyeux. J’ai ressorti deux jelly rolls de mon stock, chacun composé de 40 tissus différents, allant du jaune au violet.
J’ai sélectionné 64 tissus, répartis en quatre familles de couleurs :
- jaune / vert
- rose / violet
- orange / rouge
- bleu
Ce mélange permettait un vrai jeu de contrastes tout en gardant de l’harmonie.



🧩 3. L’assemblage : entre précision et patience
Le patchwork est composé d’un seul bloc, répété 48 fois, décliné en 4 teintes et 2 agencements de couleurs.
La première étape consiste à assembler les bandes de tissus par groupes de 4, qu’on coupe ensuite dans le biais. On obtient ainsi de petites bandes multicolores à combiner ensuite. Les coutures sont toutes droites, mais le tissu coupé dans le biais a tendance à s’étirer, ce qui complique l’alignement parfait.
Une fois les blocs terminés, je les ai disposés au sol pour trouver une combinaison harmonieuse. Ensuite, j’ai ajouté les pièces blanches nécessaires à l’assemblage du top. Certaines ont dû être retaillées pour s’adapter. Une mise au carré finale a permis de corriger les petits écarts.



🪡 4. Le quilting : donner vie et relief au patchwork
J’étais impatiente de passer au quilting, car je voulais tester ProStitcher Designer pour créer mes propres motifs. J’en ai dessiné deux, spécialement conçus pour les losanges colorés du patchwork. Ils ont été quiltés automatiquement grâce au module numérique, avec une grande régularité.
J’ai aussi intégré des zones en piqué libre (free motion), notamment dans les grands espaces blancs des coins, pour y apporter ma touche personnelle. Dans les bordures et les triangles latéraux, j’ai utilisé des motifs réguliers créés avec le logiciel, puis des règles de quilting pour dessiner des losanges plus serrés.
Le quilting m’a demandé environ trois jours de travail, sur un patchwork de 2,10 m de côté.



✂️ 5. Les finitions et le résultat final
Pour finir, j’ai posé un biais droit en couleur tout autour du patchwork. Il a été cousu à la longarm et rabattu à la main au dos, pour un rendu net et discret.
Je suis très contente du résultat : ce projet m’a permis d’explorer de nouvelles techniques, de jouer avec la couleur, et d’oser la création de motifs personnalisés. J’ai bien envie d’en refaire un, plus petit, et peut-être d’utiliser la technique de couture sur papier pour gagner encore en précision.
Avec sa taille généreuse, ce patchwork peut être posé sur un lit ou suspendu à un grand mur. Il est disponible pour exposition ou même à l’adoption, s’il trouve un lieu qui saura le mettre en valeur. 💜

💬 Et vous ?
Avez-vous déjà eu un coup de cœur pour un modèle comme celui-ci ? Quelle est votre étape préférée : le choix des tissus, l’assemblage ou le quilting ?
N’hésitez pas à me laisser un commentaire, je serai ravie d’échanger avec vous !